res ; et toi, alors, ma pauvre agitée, tu seras toute surprise de calculer le bruit de tes pas et de retenir jusqu’à ton souffle pour ne pas réveiller un petit être.
(Madame de la Roseraye quitte Hélène et sort rapidement.)
Scène III
,
allant à elle avec emportement.
Je t’adore ! je t’adore !
Prenez garde !
,
changeant de ton, très-tendrement.
Je t’aime ! je t’aime ! je t’aime !
Oui, je vous crois, mais je suis un peu troublée, éloignez vous.
Je m’éloigne, mon Hélène, je t’obéis ; aujourd’hui, toujours ; toujours je serai soumis et suppliant. Tu ne connaîtras la violence de mon amour que par la tendresse do mes soupirs. Joie suprême ! unique pensée ! tu es à moi ! Les battements de mon cœur m’étouffent et je cède en même temps à une sensation inexprimable de bien-être et de délivrance. Il