Scène IX
Merci, mes amis, merci. Vous êtes contents de moi, c’est ce qu’il faut. Rentrez chez vous. Allez embrasser vos femmes qui mourraient d’inquiétude, si elles apprenaient avant de vous avoir revus qu’un accident est arrivé à la fabrique. Que ceux qui habitent loin fassent un temps de galop jusque chez eux. Je ne veux pas qu’on s’attable dans les cabarets sous prétexte de boire à ma santé.
Vive Pauper !
Taisez-vous, braillards, et rentrez chez vous.
Attendez un peu, vous autres, je demande la parole. ? Pardon, excuse, m’sieu Pauper et la compagnie, je sais bien que quand il faut parler, je ferais mieux de me taire, mais j’ai quelque chose qui me chiffonne depuis longtemps, comme qui dirait un remords. Avec votre permission, v’là l’affaire : Je n’étais pas bien aimable, bien causeur, rappelez-vous, dans les premiers temps de notre connaissance. Je faisais mon service et c’était tout.