de telles espérances quand je ne peux obtenir de vous les plus légères concessions. À peine avez-vous bien voulu trois ou quatre fois me rencontrer— au bal ou à la promenade et il me faut pour vous voir trouver des occasions aussi rares que celles-ci.
Vous savez bien que je ne vais pas au bal, pas plus aux Tuileries qu’ailleurs. Je suis une bête noire dans votre société de sauteurs, de banquistes et de cocodettes ! Ces respectables dames me reprocheraient volontiers le bruit de mes aventures, si je ne connaissais le mystère des leurs. Qu’a-t— il donc de si amusant ce monde, que vous préfériez m’y conduire avec vous plutôt que de vous en sauver avec moi. Prenez-le pour ce qu’il vaut, méprisez-le comme il le mérite, jetez votre bonnet par-dessus les moulins, vous en mourez d’envie, et allons rire en liberté de toutes ces bonnes gens qui ont une chaîne au cou ou à la patte.
Vous m’avez fait déjà une proposition semblable, mais dans un langage tout autre qui la rendait moins offensante ; c’est trop cependant de l’avoir entendue une fois.
J’ai hésité à venir vous voir et me voilà, vous ne m’y reprendrez plus. Je pouvais pendant quelque temps compter avec vos pudeurs de pensionnaire,