Recherche d'un principe physiologique auquel puissent se rattacher les lois de la mise eu scène.— Les impressions intellectuelles et les sensations organiques s'annihilent réciproquement.
On a pu m'accorder les propositions émises précédemment et en
reconnaître la justesse. En effet, elles résultent de la constatation
de faits que chacun a pu observer. Mais il me paraît nécessaire de les
rattacher à un point fixe et de chercher, en dehors du théâtre, une
méthode de démonstration.
Or, en physiologie, ou en psychologie, comme on voudra, on admet, en se basant sur des séries d'expériences pour ainsi dire quotidiennes, et que chacun peut contrôler par ses propres observations, que notre attention, ordinairement diffuse et mobile, peut, en se concentrant sur des impressions reçues par notre esprit ou sur des sensations éprouvées par un de nos organes, nous rendre insensibles à tout ce qui ne se rapporte pas exclusivement soit à ces impressions intellectuelles, soit à ces sensations organiques. En d'autres termes, sous l'influence de préoccupations