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ŒUVRES D’ANDRÉ CHÉNIER.

ces quelques lignes qui on sqnl bmi simplement le canevas :

J’ai dit : vierge adorée, en quels lieux le clhrelier !… (Parler ensuite de ces innocents accusés et coiidainnés, des hommes éloquents qui les défendent et qui encouniit l’inimitié des juges ignares et pervers.) Finir jiar : Non, je ne veux plus vivre…

ce qui nous reporte au vers 13 de la page 207.

II. — De Latouche a dû avoir une raison pour dater cette pièce. En tout cas j’observerai que VAvis aux Français est daté de Passy, 24 août 1790. André pouvait donc très-bien ne pas être en Angleterre au mois de juillet. Nous avons vu, d’ailleurs, que l’éditeur ne sait pas, d’une manière précise, l’époque du retour d’André en France. A mon avis, ce petit fragment appartient au poëme de V Amérique. 11 faut relire (p. 73) l’esquisse de ce qu’il se proposait de faire : il avait l’intention de décrire la France avec les plus grands détails, « les lieux où ses fleuves prennent leur source et les pays qu’ils arrosent, w On doit penser qu’il n’aurait pas manqué de nommer tous les lieux qui avaient été témoins de grands événements. Il semble encore que le fragment sur la Seine (I, p. 126), sur le Rhin (I, p. 178), sur l’Azorgue (III, p. 148), et d’autres peut-être ont dû avoir la même destination.

III. La Liberté. — Chœur appartenant, ainsi que nous l’avons dit, à la satyre intitulée la Liberté. Nous ne complimenterons ])as l’éditeur sur la façon dont il lit les manuscrits. Il a imaginé (p. 210)