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NOTES.

son casque étoit de plumes tirées du sein du Simurgh, & le casque a toujours été depuis porté par les plus fameux guerriers. Le Simurgh étoit invulnérable dans les combats, & les héros qu’il favorisoit, ne manquoient jamais de réussir. Quoiqu’il eût assez de pouvoir pour exterminer ses ennemis, cependant on supposoit qu’il lui étoit interdit de déployer ce pouvoir. Sadi, ce grave auteur, pour prouver combien la Providence est universelle, dit que le Simurgh, malgré sa masse immense, n’est pas embarrassé de trouver sa nourriture sur la montagne de Caf.

Note 38, pag. 68. (toiles peintes). Ces productions élégantes de l’antiquité la plus reculée, se trouvent en abondance dans toutes les parties du Levant ; elles sont non-seulement les σινδόνας ΕΥΑΝΘΕΙΣ des toiles richement ornées de fleurs, dont Strabon fait mention ; mais encore Hérodote rapporte que les nations du mont Caucase ornoient leurs vêtemens avec des figures de différente espèce, au moyen de certains végétaux, lesquels broyés & délayés dans l’eau, produisoient une couleur ineffaçable & non moins durable que la toile elle-même. Strabon, L. XV, p. 709. Hérodote, L. I, p. 96.

Note 39, pag. 68. (Afrites). C’étoit une espèce de Méduse ou Lamie, le plus terrible & le plus cruel de tous les ordres des Dives.

Note 40, pag. 69. (Abdeste). Parmi les règles indispensables de la foi Musulmane, l’ablution est une des principales. Cette cérémonie se divise en trois parties : la première, qui se fait avant les prières, est appellée abdeste. Elle commence en levant les deux mains, &