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lons qu’il arrose. En mon absence, vous gouvernerez mes États, d’après les conseils de ma mère, et aurez soin de lui fournir tout ce qu’elle désirera pour ses expériences ; car vous savez bien que notre tour est remplie de choses précieuses pour les sciences.

La tour n’était guère du goût de Morakanabad : sa construction avait épuisé des trésors prodigieux, et il n’y avait vu porter que des négresses, des muets et de vilaines drogues. Il ne savait non plus que penser de Carathis, qui prenait toutes les couleurs comme le caméléon. Sa maudite éloquence avait souvent mis le pauvre Musulman aux abois : mais, si elle ne valait pas grand chose, son fils était encore pire, et il se réjouissait d’en être délivré. Il alla donc calmer le peuple, et préparer tout pour le voyage de son maître.

Vathek, dans l’espoir de plaire davantage aux esprits du palais souterrain, voulait que son voyage fût d’une magnificence inouïe. Pour cet effet, il confisqua à droite