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M. le comte Firmiani nous est revenu à Milan depuis quelques jours, mais il est très-occupé, et je n’ai pas pu le voir encore. Il a protégé mon livre, et c’est à lui que je dois ma tranquillité.

Je vous enverrai incessamment quelques explications des endroits que vous ayez trouvés obscurs, et que je ne prétends pas justifier, parce que je n’ai pas écrit pour n’être pas entendu. Je vous prie instamment de m’envoyer vos observations et celles de vos amis, pour que j’en profite dans une sixième édition. Communiquez-moi sur-tout le résultat de vos conversations sur mon livre avec M. Diderot. Je désire vivement de savoir quelle impression j’ai faite sur cette âme sublime…

J’ai l’honneur d’être, etc.
Beccaria.