Page:Beccaria - Des délits et des peines, traduction CY, Brière, 1822.djvu/430

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

place à la vérité : vous en êtes furieux, et dans votre douleur, vous blasphémez contre les apôtres du bien public ; c’est l’arme unique qui vous reste, et cette arme impuissante ne retardera pas, j’ose le prédire, le progrès des lumières.

Et en effet, le Traité des Délits et des Peines a frappé les esprits si vivement, qu’on a vu éclore en très-peu de temps une foule de discours, de mémoires, de dissertations sur cette matière si intéressante. Un seul homme, au milieu de ce concours de philosophes, a osé s’élever contre Beccaria, lui ravir la gloire qu’il méritait, et attaquer le succès de l’ouvrage : on voit que je veux parler de l’auteur des Annales[1], et c’est un triomphe de plus pour l’écrivain italien.

FIN DE LA NOTE SUR LE LIVRE DES DÉLITS ET DES PEINES.
  1. Linguet. Voyez la Notice sur Beccaria.