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de clarté dans les objets qu’il était délicat de toucher, pour le pays et le temps où il vivait[1]. On ne doit pas lui reprocher ces passages obscurs, qu’il ne lui était guère possible de rendre plus clairs. Mais du moins on a cherché, dans cette nouvelle traduction, à ne rien laisser qui pût embarrasser le lecteur ; et les passages qu’on n’a pu éclaircir par la traduction, ont été éclaircis par les notes que des auteurs célèbres ont faites sur Beccaria.

Avant de parler de ces notes, nous devons avouer qu’on s’est aidé ici de tout ce qu’il y avait d’heureux dans les traductions précédentes, à l’exception de celle de M. Dufey, qui n’était pas encore publiée, et qui depuis n’a pas paru exacte.

On a joint à cette édition tout ce qui peut en faire un ouvrage complet. Elle est suivie du Commentaire de Voltaire, d’un extrait des réponses de Beccaria aux Notes et Observations de Vincenzo Facchinei, des judicieuses Observations de Hautefort, du Jugement d’un profes-

  1. Voyez, à la fin de ce volume, le jugement d’un professeur italien.