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un plus grand péché en s’étranglant, qu’en vendant-Notre-Seigneur Jésus-Christ.

§ XXI.

D’une espèce de Mutilation.

On trouve dans le digeste une loi d’Adrien, qui prononce peine de mort contre les médecins qui font des eunuques, soit en leur arrachant les testicules, soit en les froissant[1].

On confisquait aussi par cette loi les biens de ceux se faisaient ainsi mutiler. On aurait pu punir Origène, qui se soumit à cette opération, ayant interprété rigoureusement ce passage de Saint-Mathieu : Il en est qui se sont châtrés eux-mêmes pour le royaume des cieux.

Les choses changèrent sous les empereurs suivans, qui adoptèrent le luxe asiatique, et sur-tout dans le bas empire de Constantinople, où l’on vit des eunuques devenir patriarches et commander des armées.

Aujourd’hui à Rome l’usage est qu’on châtre les enfans pour les rendre dignes d’être

  1. Leg. 4, § 2, Lib. viii, tit. 8. Ad legem Corneliam de sicariis.