mâles d’ici-bas. Il doit y avoir, dans les paroles de l’ange, un sens caché.
Une voix mutine s’écrie :
— « J’ai trouvé ! »
C’est la plus jeune des nonnes qui prennent part au conseil. Elle s’explique :
— « Notre digne sacristain se nomme Allewelt (Tout le Monde). Quelque chose me dit »…
L’abbesse, la prieure et toutes les nonnes battent des mains :
— « Ça y est ! Dieu a choisi Allewelt pour procréer en l’une de nous le Pape idéal ! Commençons à nous dévouer ! »
Là-dessus, l’abbesse mande le sacristain, révèle à ce rusé paillard, qui ouvre de grands yeux, la glose de la jeune sœur, puis le mène dans la chambre des prélats visiteurs, et l’invite à se déshabiller.
L’abbesse passe la première, comme il sied à son rang. Elle reste une heure en compagnie d’Allewelt. Elle dit, à son retour :
— « L’élu du Très Haut m’a réjoui le cœur par ses exhortations réitérées. »