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LES FACÉTIES ÉROTIQUES

adolescente ne fut encore initiée qu’à la douce étreinte de corps semblables au sien. Le moine s’évertue vainement à sourire. Sa trogne, et surtout l’engin perforant qu’il darde effrayent la pucelle, qui pleure et se débat.

Alors, toutes les autres nonnes, l’abbesse en tête, s’offrent pour la remplacer. Mais le Franciscain demeure inflexible :

— « L’ange Gabriel a dit « la plus jeune. » Là-dessus, l’abbesse menace la récalcitrante de flagellation majeure, et d’un séjour de trois mois dans l’in-pace du couvent, tant et si bien que la pucelle se résigne.

Le Franciscain enlace la novice tremblante, la rassure, la lutine, la met en position, peu à peu, avec des lenteurs d’artiste en amour. Puis, brusquement, il la pénètre, d’un seul coup de reins.

Un cri déchire l’air du dortoir.

Les nonnes, retroussant leur chemise jusqu’aux épaules, dansent une ronde autour du lit nuptial, et se recouchent ensuite, deux à deux.