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DE BEBELIUS

— « Ne t’inquiète pas. Ce n’est rien. C’est la faute du froid. »

— « Hélas ! non. Au mois d’août, pendant la canicule, ce paresseux-là ne s’échauffe pas davantage ! »


33. — L’ANCIEN BARDACHE[1]

Un gentilhomme, qui venait de se marier, se rendait à Spire, pour voir l’évêque, en compagnie de son beau-père.

Chemin faisant, nos deux voyageurs demandent le logis pour la nuit à un hôtelier qui n’a plus qu’un seul lit de disponible. Les voilà obligés de coucher ensemble.

Ils s’endorment. Soudain, le gentilhomme, rêvant qu’il accole sa femme, enlace son beau-père et commence à mettre dans le noir. Alors, le barbon, qui fut le favori des bougres dans sa jeunesse, l’interrompt en ces termes :

— « Je t’en prie, mon gendre, laisse-

  1. Livre II, 109. De quodam nobili.