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LES FACÉTIES ÉROTIQUES

jeune homme, à peine guéri de sa fièvre, apprit la plaisante confusion, en fit part à la demoiselle, et fut ainsi des premiers à cocufier le vieillard.


17. — LE TALION[1]

Un paysan était un fort grand jaloux. Il disait :

— « Moi vivant, malheur à qui touchera ma femme ! »

Or, traversant une forêt en compagnie de la jouvencelle qui a des joues rouges et de belles fesses, il rencontre un cavalier. Celui-ci met aussitôt pied à terre, menace notre paysan, et le force à lui garder son cheval et son manteau, pendant qu’il perfore la femme, par devant, par derrière et par haut, sur place.

Le cavalier parti, la coquine fait semblant de se fâcher :

  1. Livre II, 17. De quodam pulcherrimo vindictæ genere.