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DE BEBELIUS
— « Calme-toi ! Laisse-là s’ébaudir un peu ! Il faut que jeunesse se passe. Patiente, et tout s’arrangera. Regarde ma bonne Dorothée : durant sa jeunesse, son âge mûr et sa prime vieillesse, elle était pire que ta femme ; elle me cocufiait neuf fois par jour. Mais, maintenant qu’elle est décrépite, qu’elle a de la chassie aux yeux et qu’elle ne peut plus lever la jambe, elle se distingue par une chasteté irréprochable. Telle mère, telle fille. Ta Gretchen promet de marcher sur les traces de ma Dorothée. Embrasse ta belle-mère, et buvons un coup de ce vin nouveau ! »
3. — LE BOUC[1]
Un de ces frères mendiants qu’on nomme Beghards ou Lollharts faisait l’ermite dans une forêt de chez nous. Il était, surtout auprès des femmes, en odeur de
- ↑ Livre I, 30. De Lolhardo.