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LES FACÉTIES ÉROTIQUES

veritas, notre cocu invite le jeune précepteur à souper, le régale, le grise, et lui dit, à brûle pourpoint :

— « Mon garçon, je sais que tu couches avec ma femme ! Si tu avoues maintenant, je vous pardonne à tous les deux, mais, si tu essayes de nier, je te chasse ! »

L’étudiant mignon embrasse les genoux du marchand, et se confesse, dans les moindres détails.

Mais le dévot lui tapote les joues, et le réconforte :

— « Allons ! Allons ! C’était de ton âge ! Continue, mon garçon, continue ! Tout ce que je te demande, c’est de réserver ton braquemart à ma femme, et de ne pas monter sur moi ! »

Pendant quelque temps, la belle et le précepteur ont de la méfiance, et ils s’abstiennent de coucher ensemble. Puis, peu à peu, ils s’enhardissent de nouveau, et recommencent leur manège quotidien.

Le marchand a combiné sa vengeance. Un matin, il fait le malade, reste au lit, et con-