mais commode. Une bibliothèque bien garnie attira sur-tout l’attention de Biendisant, à qui Bienfaisante dit ces paroles : Livrez-vous sans contrainte au goût que vous avez pour l’étude ; toutes les fois que vous prendrez le petit coffre, qui est au côté droit de la bibliothèque, vous y trouverez la somme que vous aurez souhaitée. Biendisant voulut se jeter aux pieds de sa bienfaitrice ; mais elle était déjà disparue, et cherchait de nouvelles occasions de faire des heureux.
La ville où elle était alors, était capitale d’un grand royaume ; on la nommait Paris. Bienfaisante, après avoir marché fort long-tems, vit une jeune fille qui marchait assez vite, à qui elle demanda si elle ne pourrait lui indiquer une auberge où elle pût passer la nuit. Volontiers, ma bonne mère, lui répondit la fille d’un air gracieux ; vous n’avez qu’à me suivre, et je vous conduirai chez mon hôtesse ; c’est une brave femme qui a des chambres garnies, et chez laquelle vous serez parfaite-