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terie des chasses du Louvre, l’imprimeur-libraire, l’armateur ; personne n’ignorera ces deux plus remarquables comédies du dix-huitième siècle ; quant au dramaturge, il n’aura pas été beaucoup plus heureux que Diderot, comme lui affolé de théories, et le désarçonné librettiste d’opéra ne compte pas. Aussi, dans le bagage dramatique de Beaumarchais, nous avons dû nous arrêter à ses chefs-d’œuvre (voir les tomes xxiii et xxiv de la Bibliothèque nationale), et bien nous en a pris. Malgré l’étendue de ses Mémoires, nous avons cédé, en les rééditant une fois de plus, aux désirs de nos bienveillants souscripteurs ; nous avons la confiance que nous aurons ainsi donné satisfaction à tous ceux qui, en France, aiment encore l’esprit et le courage, en dépit des énervements de l’heure présente.

N. DAVID