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OBSERVATIONS

ACTE PREMIER.

Scène 1re . — Je la voudrais tournée à peu près de cette manière :

LE COMTE.

Mais, parbleu, si tu jases…

FIGARO.

Moi, jaser ?

LE COMTE.

Si ton indiscrétion allait me perdre.

FIGARO.

Je n’emploierai point pour vous rassurer es… etc., va bien.

Même scène, page 14.

FIGARO.

Une bamboche.

le comte, rêvant.

Tant mieux !

FIGARO.

Oui, il en sera meilleur à tromper, n’est-ce pas ?

LE COMTE.

Son âge ?

FIGARO.

Soixante ans.

. Ces observations, que nous reproduisons le plus exactement possible, d’après deux feuillets, volants intercales dans le tome 1er des manuscrits de Beaumarchais à la bibliothèque duThe-àtie-Fraueais, sont très-curieuses pour nous renseigner sur le premier état du Barbier de Séville, Lorsqu’avant de devenir comédie il étail enc, comme nous lavons dit dans notre Vie de Deaumnrc/iais, un opéracomique destiné â la Comedie-Italieuue. C’est *aus contredit, sur cepoint, ce qu’on a de plus intéressant. Ou y apprend, entre autres choses, que le Barbier, comme tous les premiers essais comiques de Beaumarchais, tournait eu quelques endroits à la parade, surtout vers la fin ; et nous voyons, par les dernières lignes, que c’est encore la société d’Etiolés, chez M. Le Normand, qui en avait en la primeur.

— De qui sont ces observations, qu’il est impossible d’attribuer a Beaumarchais lui-même, tant à cause des critiques qu’en raison aussi des éloges, uu auteur ne se distribuant ainsi, in petto, ni les uns ni les autres, pour le seul plaisir de se dire a soi-même du bien et dn mal de ce qu’il a fait ? Nous croyons qu’elles son ! de Gudin, l’ami, le conseiller toujours fidèle, et toujours aussi le collaborateur plus ou moins secret de Beaumarchais, ce qui attira même a celui-ci une malice de Rivarol, qui, dans sou Petit abnanachde nosgrands hommes, ne lui consacra pas une ligue, et se contenta de mettre à son nom : « Voyez Guuin de la Bhenellerie.1. — Ces observa’ tions, si elles sout de Gudin, expliqueraient comment il fut le seul qui put nous faire connaître, dans sou édition de.1807, un couplet du Barbier de Séville, opéra-comique. Elles justifieraient aussi certaine note inédite de Colle sur un entretien qu’il eut avec Gudin, et dans lequel celui-ci ne lui cacha pas sa part de travail dans ce qu’écrivait Beaumarchais, qui lui avait même pour cela donne— au-dessus de sa chambre uu cabinet : a Lorsque l’heure de fermer la porte de Beaumarchais pour tout le monde est arrivée, dit-il, je descends mon travail chez lui, et nous y mettons ensemble la dernière main. Il en est de même, ajoute-t-il, pour toutes les pièces de théâtre ; il eu fait la minute, je les lis ensuite ; j’écris mes observations, et nous achevons la pièce ensemble. » Cette note, que la découverte des observations données ici rend de plus en plus précieuse, n’a paru que dans uu article du Journal de l’Institut historique, 1834 ; in-8, p. 75. Ed. F. LE COMTE, toujours r&’attt.

Tant mieux.

FIGARO.

Sans doute : moins l’argus a de jeunesse, plus celle de l’amant devient piquante. LE COMTE.

Ses moyens de plaire ?

FIGARO.

Nuls.

t. ;  : COMTE.

Tant mieux encore.

FIGARO.

Apparemment a cause qu’une place menacée de famine est toute prête à se rendre, etc., etc. Acte i". — Tuât bon, si on lient serrer le dialogue davantage, ou ne Un plus dt chant, ACTE 11.

Depuis la scène ll : jusques à la VU’, pas un trait </■ musique.

■Je avis qu’aux Itala us il faut une grande gaieté ou un grand pathétique pour Sun passer. SCENES V e ET VI e.

Elles ta nnent un / 1 w de la parade. N’est-ce / » ’-s un petit moyen de gaieté que la Jeunesse soit vieux et l’Eveillé imbécile ?

scène vu 1’, charmante.

A la place du doigt : votre main tachée d’encre, etc.

scène vm c. Dialogue.

Je n’ai pas encore cet usage du monde qui assure le maintien des lemmesen foule occasion. Je l’aime assez ; mais les femmes peuvent s’en plaindre.

ACTE 111.

Quelle humeur ! quelle humeur ! Faites lotit au monde pour plaire aux femmes, si vous omettez un seul petit point, je dis un seul… etc., etc. Très-bien ! Je crains pourtant de l’avoir eu gin Ique part.

SCÈNE II e.

Trop longue et sans intérêt, quoique utile. SCÈNE IV e.

Longue aussi. A l’instant qu’elle vêtit étudier, trop </■ réplique des deux parts.