du 3 avril, lequel dédit n’était plus d’aucun poids dans des marchés d’une telle importance, quand même on n’eût eu nul égard aux preuves accumulées que les obstacles n’étaient point de mon fait, les avantages immenses que je refusais en Hollande, et mes offres finales de consolider ces refus en m’expropriant sur-le-champ (ce sur quoi je fus pris au mot), donnaient à notre gouvernement toutes les sûretés raisonnables que l’honneur, le patriotisme et un grand désintéressement pouvaient offrir à la nation.
Cependant, aujourd’hui, je suis dénoncé, outra)é, discrédité, ruiné, positivement pour le fait qui me valut alors les plus honorables éloges de la part des trois comités ! Non, vous n’avez pas composé ce rapport, citoyen Lecointre, car vous êtes un honnête homme.
LE DÉCRET (préambule).
Qu’Use manift ste bien clairement par ce traité l’inne point procurer d’armes, mais seulement de se semr de ce prétexte pour fax ibles et illicites, avec la certitude que ces armes tendront pas, etc.
Certes je l’aurais i m. la i i titudt enti fusils ne vous p pas, si j’avais pu prévoir alors que les ministres d’aujourd’hui, funestes à la chose publique, rentreraient dans leurs places avant le traité consommé ! Mais, dans ce cas, pom un million déplus, je n’aurais pas signé le fatal traité de juillet.
Non, ils ne l’ont pas lu, ce traité qu’ils font accuser ! Comment feraient-ils dire que le traité nous manifeste l’intention d< m point procurer d’armes, lorsqu’il est clair que je m’y exproprie, offrant délivrer à l’instant les fusils achetés et payes ; lorsque je n’y demande, pour son net aca mt rit, que le cautionnement déjà donné par Dumouriez, refusé d’acquitter pour la nation françaisepax Hoguer, Grand, nos banquiers d’Amsterdam (tous les genres d’insultes, nous les avons reçus dans ce pays) : lequel fatal cautionnement, constamment reais par tous nos ministres actuels, a été i dont ils se sont servis pour essayer de me ravir ces armes, par leur Constantini, par mon emprisonnement, par mon inutile voyage, afin de vous les vendre au prix qu’ils voudraient… ? Si je n’ai pas prouvécela, rien n’est prouvé’ions nom mi moin.
Et quant aux bénéfices que Lecointre appelle illiites, et qu’il m’accuse d’avoir faits, ma troisième époque n’a que trop bien prouvé : 1° que je n’en voulus point, étant trop méprisables auprès de ceux que je vous sacrifiais : je ne vendais point mon civisme ! 2° que rien n’empêchait d’annuler même l’intérêt commercial, en me payant comptant, quand je m’expropriais, quand je ne cessais de le dire et de le demander ; au lieu de me remettre à la fui de la guerre, qui aurait pu durer dix ans et ruiner toutes mes affaires ; et quand, pour comble d’ineptie, les rédacteurs, lu citoyen Lecointn m’attribuent tous ces bénéfices, dont je n’ai pas touché un sou, que je méprise presque autant que leur inepte méchanceté.
LE DÉCRET (.’lit. 1 er).
ché passé le 3 a Beaumarchais
par Pierre Graves… et I" tî ansaction faiti le 18 juil < l suivant outre Beaumarchais, Lajard et Ch u s mt annulés, etc.
l’accusé.
Quoi ! tous les deux ? Il résulte pourtant du préambule et de l’article 1 er ci tte contrad ctior, que vous annulez le traité du 18 juillet, parce qu’il oie, dites-vous, toutes les sûretés contenues’Ions le [in mur acte, que 1rs aenir. ; sei ait ni ach téeset livi et s ! sûretés apparemment dont vous faisiez grand eus ! Mais le traité du 3 avril, qui vous donnait ces sûretés-, pourquoi donc le détruisez-vous ? pourquoi fait-on détruire ? Vous n’en savez rien, < iloyi m : Je m’en vais vous apprendre, moi, le cret qu’ils vous ont caché. C’est qu’il leur reste un fol espoir de m’amener encore, à force d’embarras, à leur céder ces armes à vilprix : car, mainten je suis décrété (bien pis, si je iuis égorgé donneront plus sept florins huit sous de mes armes. issé-je réduit à les jeter dans l’OcéaD, ils n’en auront pas une seule ! Sans doute on va tâcher de vous faire nettoyer cette battologie dai second article, car on ne comprend rien à celui-ci.
LE DÉCRET (art. 2).
Attendu la fraude et connivence criminelle qui régnent, tant’Ions le marché du 3 avril que dans la transaction du 18 juillet dernier, l’.-A. C., dit Beaumarchais, sera mis en état d’aï rose/m, ;. Donc, s’il n’y a ni fraude ni connivence rapporter le décret ! Ici je n’ai qu’un mot à dire. Bans cette connivena entre trois ministres et moi (triste fait qu’ils ont inventé, ou qui l’on cous a fait méchamment présumer ;’l’ait vous n’avez aucune preuve et ne savez pas un seul mot), pourquo oubliez-vous les trois comités réunis, diplomatique, militairi el des douze ? Ne vous ai-je pane vous ai-je pas bien prouvé, par ma troîsiémi qu’ils furent nos complices dans l’acte du 18 juillet ; et non-seulement nos complic nos maîtres, et plus criminels que nous tous, si quelqu’un de nous l’a été ? Pourquoi donc les oubliez-vous ? Avez-vous deux poids, deux me-Pourquoi oubliez-vous, dans votre proscription sur le traite du 3 avril, le comité militairi eu la pn nve qu’il fut complice d