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M. de Maulde : Il faut donc être en mesure de prêter nu un a’. > h n is rien. Vuus ne doutez pas qi i : je ne retrace souvent cette observation al : ministre, a ’fn r présume que U citoyen Beaumarchais écrit chaque courrier. Hélas ! oui, je lui écrivais ; M. de Maulde lui écrivait : Constantini sans doute aussi lui écrivait. L’usage qu’il a l’ail des trois correspondances est l’exécrable et dernier drame ministériel ; mais, comme c’est la lin de tout, avant de vous le présenter je dois vous mettre sous les yeux ma lettre pressante du 30, et la réponse de M. dt Maul le, sur la livraison de mes armes. Elles sont trop importantes pour ne les pas insi rer dans le texte. Voici ma lettre :

! ,a Have, ce I ni vembi 

« Citoyen ministre plénipotentiaire de France, •< J’ai l’honneur de vous prévenir que l’armurier de Bmxelles, que mou vendeur hollandais et moi avons ete d’accord de taire venir à Tervèrt pour y reconnaître en nia présence et en la vôtre la quantité des armes eu caisses qui y sont détenues depuis plus de sepl mois , est enfin arrivé à In Hayesur l’expédition du passe-porl que le général qui commande a Bruxelles lui a donné, d’après la demande que vous lui en avez laite vous-même.

■ Je vous ai prévenu dans le temps, citoyen ministre et ministre citoyen, que si nous préférions cet armurier brabançon à tout autre, c’est parce (pie, depuis le commence ni de l’affaire, cet homme a ete chargé d’abord de faire passer les adelles de Mulines et de Kamur en . ensuite de réparer la partie d qui en avait le plus besoin ; qu’il a huile el encaissé ces armer,, et qu’il en a remis alors l’état certifié à mon vendeur, lequel me l’a remis depuis en le certifiant lui-même.

a La iiHil’ ■ ’il mee ministérielle, qui jusqu’à ce jour ’ in France le cautionnement exigible tant demandé et Vint de fois promis, ayanl servi de prétexte à la malveillance hollandaise pour empêcher rembarquement et l’extradition (h 1 ces armes, -i bien que moi que le moment de résipiscence hollandaise, qui’ u grands succès de Dumom i -. i -’< à pi u p p ■. par le décr< 1 de la Convi ntion nationale sur l’ouverture de la Meusi el de l’Escaut. J’ai dune l’honneur de vous requérir, >i même de 1 ou • sommt r pardonnez la rigueur du terme à la rigueur di - circonstances) ; j’ai l’honneur, dis-je, de vou requérir et smniiirr de vous transporter avec moi « i- , 1 ■ 1 1 . pour 5 recevoir, 1 » voti e 7" ’ité • !< maréchal de camp, mon expropriation légale el la li-

1 Ho do ers armes, payées depuis si long

ir moi, au même instanl ou elle me sera faite a i-mème, aux lermes du traité passé le is juillet dernier entre les ministres de la -Lajm 1 ■ I des affaires étran

près l’a i- très-motivé des U il dipl matique, militam . et des douzi . réunis ; traité di ni la teneur, expressément reconnue par le ministre I/ brun, en date du 20 septembre, qui envoyé par moi, vous j oblige, ainsi qui exprès que ce ministre vous a donne pour la partie qui vous concerne dans ce traité, par sa lettre du 20 septembre, que je vous ai remise à mon arrivée à la Haye.

Pardonnez si je vous préviens, citoyen ministre plénipotentiaire, qu’à votre refus di à ma réquisition, si une guerre, qui parait malheureusement trop prochaine, ouïr, ; la France et la Hollande aidée de l’Angleterre, privait la patrie de ci - aunes qui lui appartiennent, soil pai pillag 1 l’usurpation que les Hollandais en feraient, jt me 1 1 1 1 aïs foi ce dés à préi TOI n ; LA RESPON ’BU [Tl SUr I DUS, •’"</,/ déjà fait » Paris sur ■

refusât fait, qui existe de .«1 part, d’envoyé) en Hollande le cautionnement exige par h traité du 18 juillet, et d’en exécuter les conditions ; vous RENDANT GARANT EXVERS LA NATION de tOUtl la ■ , , iulti mit pour 1 IL de 1 otre 1 efu 1 di partir.

d J’ai écrit au ministre Lebrun, pour être mis SOUS LES YEUX Dl CONSEIL EXÉCUTIF PROVISOIRE, qilC je ne ferais pas une démarche en Hollande .-ans lui donner toute la rigueur des formes, connaissant bien les motifs des oppositions, et mon intention étant di dénon er •< la nation toutes les lâches intrigues dont nos ministres sont malheureusement ■ 1 enveloppés, pour empêcher ces armes en France.

-, citoyen ministre plénipotentiaire de France, les salutations respectueuses du vieux citoyen

« Beau.mahi.iiais. 1

malade ; ma lettre lui fut envoyée par -i de mes amis, auquel il répondit :

"11 noven ’■

Citoyen,

■• Je ne puis que transmettre au citoyi a fiais l’oi h impératif du ministre de la

m 11 1 m’appartient pas de le commenter. 

.Notre ministère nous astreinl aux notifications qui nous sont imposées. Je les fais officiellemenl ; c’est 1 emplir mi - obligations, -i’ sais, co»i ticulicr,ce qui l’honneur et la justice me et je n’aurai jamais besoin à cel égard de consulter personne. Mais comme garçon-min bordonné dès lors, je ne puis qu’obéir. Vous sentes qu’il ne m’est plus possible de me rendre Il 1 -t vraisemblable que les causes d’un 1 m’étonne .-iront bienlôl manifestées : peut-être