pendra de moi : sur quoi tu peux compter, ainsi que sur les sentiments que tu me connais.
« G. K.
« P. S. Cette lettre est un peu courte, mais je me sens un peu fatigué ; je réparerai cela à la première occasion. »
Ce style gauche et plat nous prouve que le mari n’avait que des compliments à faire, des reproches à éluder, et nul ressentiment à vaincre.
(Déjà deux lettres.) Nous marchons.
Le 1er août, de Spa, longue épître à l’ami Daudet, où il s’étend comme une gazette sur les roides nouvelles du Nord ; et cependant le P. S. contient ces mots : Je suis trop ma femm ; ; ce sa vire courrier.
Le 5 août, toujours de Spa, longue et tendre lettre à l’ami : il ne veut plus qu’on lui écrive. Il fart et compte écrive, dit-il, aujourd’hui ou demain à sa annoncer la même chose. La lettre est au bout de la plume. Puis le 12 août, de Bruxelles. autre longue épitre à l’ami, point de lettre encore à sa femme (car c’est par lui qu’il écrivait. Seulement, à la un de celle à son ami, on lit ce tendre P. S. :
rd de ma femme, je ne veux que son bonheur, l’AXS TOUTE L’ÉTENDUE DU TERME. J’(. : if :, ne s’yoppo*
Et le 18 août il était de retour chez elle, puisqu’il écrivit de Paris à son ami. le lendemain 1 " que ma femme est intentionnée de faire ce petit voyage (de Strasbou :
Nous n’avons encore que deux lettres, et le mari est de retour : il ne quitte plus sa femme à Paris. ■ >urg ni à Bàle, que le 13 de septembre ; et dès le lendemain 14 il lui écrit d’Asler, près de Luxembourg. Cette lettre est la plus curieuse des cinq : c’est celle où il lui dit qu’il espère que l’ami Baudet aura l’attention d’aller la visiter à Bàle. L’époux m’a reproché de l’avoir mutilée : mais je vais la donner saus lacune : elle est nécessaire eu ce lieu pour compléter la collection. Je prie qu’on examine ce que j’en avais retranché. « A Asler, près de Luxembourg, le 14 septembre 1TSÛ. rois, ma femme, qu’il est décent que tu B de mes nouvelles : carmin silence pourrait faire naître des réflexions aux bonnes gens avec qu’il n’est pas
qu’ils fassent. (Nous avons dit que ces bonnes gens étaient des parents de sa femme. On te ■ par intéri
■ à toutes ces de ’. « Je me trouve dans un chemin de traarrêté dans un mauvais village, parée « qu’il y a quelque chose de cassé à ma voiture : | hrases en caractères romains étaient premier mémoire.
itinuerai le plus vite qu’il me sera possible « ma route vers la Flaudre et Aix-la-Chapelle, d’où « jeté donnerai de mes nouvelles ultérieures. (Fallait-il faire tant de bruit pour une pareille omission ?) Fais mille complu ; ; Daudet, si ta levais, cab je suppose qu’il lien dans ses petits voyages avoir l’attention de te faire une visite ; je lui écrirai demain. passer la présente par Strasbourg, pour qu’on voie que nous somm< pondance ensemble. Tu paiement, si tu ■ à me faire
dire, adresser tes lettres paie moi a Vachter : cela .nous donnera un air d’intelligence qui fera bon nés. Je suis tou « G. K. »
Voilà trois lettres constatées ; mais nous sommes loin des deux cents.
Et le 52 septembre, de Bruxelles, autre cour) billet à sa femme. Des reproches ? il n’en fait aucun ; de colère ? on n’en voit pas l’ombre. Les plus doux encouragements, une complaisan bornes, et ma preuve marche as~ez bien. Mais il faut copier le billet.
/ menu 6 n mari.
i Bruxelles, le 2 v 2 sepku :
ii Je n’ai pas eu un moment a moi, ma femme. « pour te donner de mes nouvelles. J’ai toujours « été en course ou en négociation : j’ai [ « Spa ; mais, comme tu vois, je s’y ai point pris • iiAcixE : mon frère m’ayant fait sentir qu’il est < essentiel pour nos affaires que je passe par Paris, suis déterminé à prendre cette route : je « ne m’y arrêterai que deux ou trois jours : je « prendrai ensuite la route de Bàle, où i " doras pas à me voir : je souhaite trouver tout le « monde bien portant, ainsi que les enfants. Mille « compliments à tes parents. Je n’ai pas une minute a moi. et je n’ai que le temps < ! « que je suis toujours,
« me connais, G. K. »
Remarquez bien ces mots, lecteur : Je n’ai pas < •
j’ai toujours été en course ou en négociation. (Donc il n’y a point eu de lettre entre le 14 septembre et ce jour.) J’ai passé par Spa ; mais, comme tu vois, je n’y ai point pris racine. Apparemment la jeune épouse lui avait l’ait quelque reproche, qu’il se garde bien de montrer, sur la longueur de son premier séjourna Spa. Mais c’est l’affaire de l’épouse de nous dévoiler ces mystères. (Ainsi quatre lettres à sa femme.) Lecteur, nous louchons à la fin. Enfin une cinquième de Paris, du 20 septembre, et toujours le même embarras.
« Paris, le 26 J’espère, ma femme, que mes précédentes let-