ACTE III, SCENE II. 6i
MÉlac PERE, avec chiigriu. Je ne répondrai jilu.s. (Il va .s'assroir. )
A u R E L L Y , iu.iigliP.
Va! tu me f;iis bien du mal ; tu me rends à jamais soupçonneux., mélïant et dur. Toutes les fois que je verrai l'empreinte de la vertu sur le visage de q^uel- qu'un , je me souviendrai de loi.
M É L A C FILS, en colore.
Finissez, monsieur.
A li a E L L Y.
Je dirai : ce masque iiu|)osieur m\i séduit trop ioug-lemps, el je fuirai cet homme.
M É L A c: FIL s.
Finissez, vous dis-je. Quittez ce ton outrajïcant! De quel droit ose/.-voùs le prendre avec mon pere.^ A u R f L L y.
Quel droit, jeun' homme P Celui que toute am« honnête a sur un coupalde.
MÉLACFILS. ♦
L'est-i! à votre é^iud .•"
A U a c L L Y.
Oui, puisqu'il se manque à lui-même^
MÉLAC FILS, Dutré.
Arrêtez, ou je ne garde plus de mesures avec vous...
M V L A c p E a E , se levant.
Quel eiuportemeut , mon iils! il a rai'ion ; et si j'avuis à rougir de ma couduile, les reproches de «et honnête homme... Laissez-nous.
��BEAUMARCHAIS. I.
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