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ACTE III, SCENE I. 55

M K r- A C FIT, S.

Vons m'avez appris i'i respecter tous ceux qui sont sacrés pour vous. Ayez coa(îaiice aux principes de TOfre iils; ce sont les vôtres.

MÉLAC PERE, aviT hoiilc.

Mon ami , tu commences la carrière quand je lînis ]a mienne; et l'on voit différemment. L'intérêt du passé touche peu les jeunes gens , ils sacrifient beau- coup à l'espérance. Mais quand la vieillesse vient 7ions rider le visage et nous courber le corps , dé- fTOÙfés du présent, effrayés sur l'avenir, que reste- t-il à riiorame? l'unique plaisir d'être content du passe, (d'un (ou plus ferme.) J'ai fait ce que j'ai dû; je vous défends de me presser davantage.

M É L A C F I I, S .,

Les suites de cette journée me font mourir de fi'syeur.

MÉLAC PERE.

Sainl-Al'ian est généreux, il ne se déterminera pas iégérement à perdre url homme dont il a pensé du bien jusqu'à ce jour.

M É I. A c; FI r, s.

Ah! mon père, si c'est là l'espoir qui soutient votre courage , le mien m'abandonne entièrement. Sjiint-Alban est notre ennemi.

M É I. A c P E R E .

Ne faisons j^oint injure, mon fds, à celui qui n'écoute que la voix de son devoir.

BiÉLAc Fil, s, viveiiieiif . Il aime Pauline. Il n'est revenu que pour elle , il i:ie croit son rival. Jugez s'il nous hait, et si la ja- lousie ne lui fera pas pousser les choses... JI F. I, A r: p E R E.

EllepoutToit 1 indisposer. Mais quelle apparence

que Satnt-Alban..,.^

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