Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/82

Cette page n’a pas encore été corrigée

4« LES DEUX AMIS.

M É L A C PERE.

Je ne saurois l'empêcher : mais jamais tant de dou- leurs à la fois n'ont assailli un honnête homme.

( Il sort. ) AUR ELLT, criant. "Vous sortez ? ^

SCENE XI.

AURELLT, SAINT-ALBAN.

SA I WT-AL B Alf.

Y concevez.-vous quelque chose ?

A U R E I, LY.

Je crois que la tête lui a tourné.

SAINT-ALBAN.

Yons sentez que je ne peux me dispenser...

A U R E L I. T.

Ne prenez point encore de parti.

s AI N T-A I- B A N.

Monsieur... quoi que vou.s puissiez dire...

A U R E r. T.Y.

Ayez confiance en moi. Mélac n'est pas capabU d'uue action \ile ni malhonnête.

s A 1 N T- A L B A N.

Songez donc qu'il partoit. Je répondrois de l'é- vénement à ma compaf;nie.

A L R E L LY , vivoniout.

Monsieur... vous allez perdre un honnête homme, son fils , son état , son honneur , tout est abîmé , ruiné.

SAITÎT-ALBAîî.

J'en suis au désespoir ; mais , n'élanl que chargé d'ordres, il ne m'est pas permis de faire de grâces.

�� �