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ACTE II, SCENE IX. ^ 3(j

M É L A f ; FILS, à JlUll.

AhjPanliue.' SAINT-Ar, BAN , vclllrt uu papirr à Mélac jim'.

En voici l'assurance. QueLiiie désir que j'aie en de vous servir en celle alfaiie . je ne puis vous ca- cher que vous en di-vez toute la faveur aux sollici- tations de monsieur Aurelly.

M K L A c r F. R E.

Monsieur , son généreux caractère ne se dénient point. Mais un autre avoit , dit-on , obtenu cette grâce.

A U R E r, I.Y, gaiement. C'éloit moi.

»! K L A f ; PERE.

Ce solliciteur dout le crédit....'

A u K E r, I. Y. C'éloit moi.

M É r, A c F 1 I, s. Cet homme qui avoit pris les devants....'

AURELLY.

C'étoit mol. .Te m'en occuj)ois depuis long-temps : ne m'a-t-il pas élevé une nièce cliaruiante ,'

mÉlac fils, vi\e»cut. *

Oui, charmante !

s A I N T-A I. E k N.

Ah ! charmante, en effet. ( Mélac fils rougit de kou ti-ansport ; Saint-Alhan le fixe avec cuiicîsiti'. )

A U R E L LY, ]ireuaut le.s mains île M^'lac père. Ne ui'a-t-il pas promis d'étendre ses soins ju.s- qu'., mon fils, lorsqu'il sera eu âge d'en profier ! II faut bien que j'établisse le sien , ha , ha , ha, ha...! MELAC PERE, à part.

A quel ami je rends service !

MÉLAC FILS, vivenKiit à Aiirrlly. C'éloit donc cela qu'hier au soir... vous feigniez»..

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