Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/260

Cette page n’a pas encore été corrigée

224 El] GENIE.

I.E COMTE, étonné, reganlant Engéoie et j>ir Ciuant,

toiir-à-tour, dit à plusieurs reprises :

^Monsieur, je... j'v compte... je vous attendrai

cliez moi. (Il regar.le de nouveau Eugénie en soupirant

comme un homme désolé. Il sort par la porte du jardin ; le

Baron retient les Valets, et lui livre le passage.)

SCENE XVIII.

EUGENIE, LE BARON, madame MURER, SIR CHARLES, LEURS ge^s.

MADAME MURER, furieuse, se relevant et s adressant à Sun neveu.

C'étoit donc pour l'arnicher à nos maias que tu t'es rencontré ici.'

SIR CHARLES, tremblé.

Vous me plaindrez tous , lorsque vous saurez... Tous serez ven'»és , n'en doutez pas... ^lais cette Eu- génie, dont loiiie sa famille étoit si vaine... MADAME MURER, d'un tou furieux.

Sir Charles, vengez votre sœur, et ne l'accusez pas. Elle est l'innocenle victime... Entrons chez elle: venez, vous frémirez de mon récit.

SIR CHARLES, péuélré de douleur. Elle n'est pas coupable! Ah, ma sœur! pardonne mon erreur. Jiecois... (Il lui prend les mains.) Elle ne m'fulend pas. (A sa laiiie.) \esongez qu'à la secourir. (Mulame Murer, Betsv, et Robert i|ui se dét.icbe du gmupe des valets, emiuenent Eugénie dans sacbauibre, par-dessous les bnns.)

�� �