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ACTE IV, SCENE III, 209

bien ma malheureuse lî!le n'eu anra-t-ellc peut-être bieulôt plus besoin. ( 11 se kve et se prorocue a^ec éga- rement.)

MADAME MURER.

Vous n'avez jamais su prendre lia parti.

li E BARO>'.

Je l'ai pris , mon parti.

M \ n A M E MURE R.

Quel est-il .•*

LE B A R îf , marchant phis vite et gcsiiculai. . Icnimpiit.

J'irai à la cour... oui , je vais y aller... .Te t6mbe

ux pieds du roi
il ne me rejettera pas. (M:ulame

'iurer hoche de la tèlo.) Et pourquoi me réjeteroit-il ? 11 l'st peie... Se l'ai vu embrasser ses enfants.

MADAME MURER.

La belle idée ! Et que lui direz-voas .'*

I. E BARON, s'ari-ètaiil devant elle.

('e que je lui dirai. .le lui dirai: Sire... Vous ctes père , bon père... je le .suis aussi ; mais j'ai le ooeur déchiré sur mon fils et sur ma fille. Sire , vous êtes hum.iin , bicnfa'saut... Quand u;i des vôtres fut eu daa;^er, nous pleurions tous de vos larmes ; vous ne serez pas insensible aux. miennes. Mou lils s'est battu , mais CD boMime d'honneur : il sert Votre Majesté comme sou bisaïeul , qui fut em- porté, sous les yeux, du feu roi ; il sert comme mon père , qui fut tué en défendant la patrie daus les derniers troubles ; il sert ct)mme je servois lorsque j'eus l'houneur d'être blessé en Allemagne... .l'ou- vrirai mon habit... il verra mon estomac... mes blessures. Il m'écoutera ; et j'ajouterai : Un subor- neur est venu eu mon absence violer n'otre retraite «t l'hospitalité ; il a déshonoré ma fille par un fanx

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