ACTE II, SCENE IX. ,8i
la jeunesse , et nullement à la qualité; c'est dans cet état, au contraire, que les hoinraes oui le plus de ressources- S'ils se sont dérangés, un jour il» de- viennent sages, et alors les grâces de la cour...
LE BARON.
Arrivent tout à point pour réparer leurs sottises . n'est-ce pas? Peut-on solliciter des récompenses , quand on n'a rien fait pour son pays ? Et quand le principe des demandes est aussi honteux , n'est-il pas absurde de faire fond d'avance sur des grâces qui peuvent être mille fois mieux appliquées? Mais je veux eucoie que son importunité les arrache ; hc- bien ! je lui préférerai toujours un brave ofllcier qui les aura méritées sans les obtenir ; et cet homme , c'est Cûwerly. S'il ne tient rien des faveurs de la cour, il a l'estime de tonte l'armée : l'un vaut bien l'autre, je crois.
MADAME MUREE.
Mais , monsieur.. .
'le baron, impatient. Mais . madame , si vous êtes éprise à ce point de vos lords , que n'en épousez-vous quelqu'un vous- luêiue ?
M A n A K E MURER, fièrement. Vous mériteriez que je le lisse, et que je trans- portasse tous mes biens dans une famille étrangère. LE B A R O îf , la .saliiaut. A votre aise, ma sœur. Pour mes enfants nioiu» de fortune, moins d'extravagance, moins d'occa- sion de sottises.
EUGÉNIE, à part.
Toujours en querelle ! que jcsui.-» malheureuse .'
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