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lorf LES DEUX AMIS.

PAULINE.

Nous l'ignorions également.

SA.iNT-Ai.BAir, très vivfmenf . Il ne vous aime pas.

V XV i, ly i:. Il mourra de ilouleur.

SAINT-ALBAN,

A l'instant qn"il apprend le secret de votre nais- sance, j1 vous cède! il aftecte une générosité. . JNl.i- demoiselle, je n'etendiai pas u es reflexious, d.ins la crainte de vous djplaire ; mais il ne vous aime pas. M i. L A c F I r. S , i'avance furieux. O ciel .' je ne l'aime pas !

SAINT-AI.EAÎÎ, froidrment. Moijsieur... qui vous savoit si près ?

MÉtAC FILS.

Je ne l'aime pas , dites-vous .

SAINT-ALBATT.

Je n'ai jamais déguisé ma pensée.

M É I. A C F I L .s.

Vous m'imputez à crime un sacrifice que vous avez rendu nécessaire.

SAlJi T-ALBAN , froidemput.

Le sort de ceux qui écoutent est d'entendre rare- ment leur éloge.

MÉiAC FILS.

M'accuser de ne pas l'aimer !

SAINT-ALBAir.

J'en suis fâché, je l'ai dit.

mÉlac Fits, avec douleur. L'avez-vous cru , Pauline .*'

PAULINE.

Tous nous perdez.

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