8G LES DEUX AMIS.
PAlJI.1 N E.
Comme le malheur vous rend injuste et dur! La crainle qu'on ne pense mal de vous vous donne mauvaise opinion du cœur de tout le monde. Votre ardente vivacité vous a déjà fait manquer à mon oncle...
MÉLAC m. s, avec feu.
Il insultait mon père. Avec quelle crmuté il lui dévcloppoit tout ce que noire situation a d'odieux! Si] n'eût pas été votre oncle...
r AULI NE.
Ingrat! à l'instant où vous allez tout lui devoir, pendant que son attafcbement lui fait payer toute la somme à Saint-Alban...
MF. LAC PILS, avec joie.
Que dites- vous ? Il nous sauve l'honneur.
PAULINE.
Il va plus loin... son cœur, qui vous chérit...
MF. LAC FILS, vivcmenl. Achevez, Pauline, achevez : ne craignez pas de mettre le comble à ma joie. Il me donne sa nicce.»*
PAULINE, tiilliileiUPilt.
Ah, Mélac.,.! ne parlez plus de sa malheureuse
��Comment ? Sa fille... Sa fille !
��MELAC FILS.
PAtJL INE. MKLAC FILS.
��PAULINE.
Sa fille , froit d'une union ignorée, qui vons con- noît , qui vous aime , offre à votre père cent mille écus qu'elle tient des dons et des c])argnes du sien...
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