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74 I-ES DEUX AMIS.

A TS- D R É-

Ob I que oui , très souvent : bien des £;eus de Lyon 1 ont demandée ; mais bernique, pas pour un dian- tre, uoti-e maître s'y entête.

s AI N I, -AI,B A If.

.Et ces refus paroissenl-ils la contrarier, l'affliger? A >■ D R F. .

Elle ! ab .' vous la connoissez bien ! nn mari ! elle s'en soucie... comme moi ; pourvu qu'elle soit obli- geante à ravir, qu'elle veille sur toute la maison, qu'elle épai'gne le bien de son oncle, et qu'elle donne tout son cbétif avoir aux pauvres gens , elle eat gaie comme jiincon.

s AIS^T-A LB AN , à part.

Quel éloge ! dans un boucbe mal-adroite ! il m'en- flamme. ( il tire s;i bourse. ) Tiens , ami , prends ceci , et dis-moi encore...

ANDRÉ.

Un loais ! Oh! mais... si ce que monsieur vou- droit savoir était nn mal !...

s AINT-ALEAN,

Non ; c'est ton honnêteté que Je récompense. Nous raisonnons... entre tous les gens qui ont des vues sur la demoiselle, j'aurois pensé que le jeune Mélac...

ANDRÉ.

Eb bien .' Monsieur me croira s'il voudra ; mais cette idée-là m'est aussi venue plus de cent fois pour eux. Pas vrai que ça feroit un bien gentil ménage.^ s AïK T-AI.BA.N, avec chagrin,

Elle et lui?

AKD R b.

Ah! c'est qu'elleest si joliment tournée à son hu- meur ! et c'est qu'il l'aime I il l'aime ! v

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