ACTE IV, SCJilNE II. ,3
s AI NT-AT,BAN.
ÎNon; il peut être occupé; j'attendrai. ( il se pro- mené, et dit à lui-raèine : ) Le devoir me presse d'a- cir... l'amour me retient... la jalousie... Non ! jamais mon cœur ne fat plus tourmenté. S'aimeroient-ils? La douleur qu'elle a laissé voir ce matin éloit trop vive... ! André.'
ANDRÉ.
Monsieur m'appelle.'
SAINT-ALBAN, il part.
Ce garçon est naïf ; faisons-le jaser. ( haut , eu s'as- sejaut. ) Mon cher André.'
ANDRÉ.
Mon.sieur est plus bon que je ne mérite, i
SAINT-ALBAN.
Où est ta jeune maîtresse?
ANDRÉ.
Ah! monsieur, on étoit si gai les autres voyages, iquand vous arriviez.! ce n'est pas par intérêt que je le dis: mais de ce que vous ne logez plus ici, ça fait une peine à tout le monde... Mamselle , pleure, pleure , pleure ; et notre maître... ! Un a servi le dî- ner : monsieur de Mélac, son fils, personne ne s'est mis à table; ni Monsieur non plus... ni mamselle, non plus.
SAINT-AT, BAN, à lui-méme.
Ni mademoiselle non plus ! pleurer ! ne rien pren - dre! il y a plus que de l'amitié ; la reconnoissance ne va pas si loin.
ANDRÉ.
Moi, je suis si triste, qu'eti vérité , tors mes re- pas, tout est resté à faire aujourd'hui.
s A I NT-A LÉAN.
Mais , dis-moi , André , est-ce qu'on ne parle p^ quelquefois de la marier i*
BKAUMARGHAIS. J,. 7
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