70 LES DEUX AMIS;
pardonnes le iu:(llieur de ta naissance ; coratien de lois j'ai gémi de t'avoii- fait un sort si crnel ! PAULINE, avec iiu grand IrouLle. N'empoisonnez pas la joie que j'ai d'embrasser un pere si digue de toute mon affection,
A U R E I. L Y.
Eb bien .' ma Pauline! ^la chère Pauline! (car ta mère que j'ai tant aimée se nomraoit ainsi.) or- donne , existe. Tu m'as arraché mon secret : mais pouvois-je disposer de ton bien sans ton aveu?
PAULIX E.
C'est le vôtre, mou pere. Ah! s'il m'appartenoit...!
A u R E 1. L Y.
Il est à toi : plus des deux tiers est le fruit de l'éco- nomie avec laquelle tu gouvernes celte maison. Pres- cris-moi seulement la conduite que tu veux que je tienne aujourd'hui.
p A u I, I rr E , vivement.
Peut-elle être douteuse ! Mon pere , allez , prenez ce bien ; offrez ces effets à SLiiut-Alban : qu!ils ser- vent à le désarmer, à sauver nos amis.
A u R E L I. Y.
Que te restera-t-il .'
P AUL 1 îî E.
Vos boutés.
A V R E I, L Y.
Je pnis mourir.
PA»UI.I NE.
Cruel , que vons êtes !
A u R E 1. 1. Y, la serre contre son soin. Mon cœur est plein : le tien l'est aussi. Retire- toi. Il faut que je me remette un moment du trouble où cette conversation m'a jeté.
PAULINE, avec un sentiment profond. Ah , Mélac... ! Que je suis heureuse...! ( Elle sort.)
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