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 parler au Page.

Puisque vous ne redoublez pas le baiser….

(Il croit lui donner un soufflet.)

FIGARO qui est à portée, le reçoit.

Ah !

LE COMTE.

….Voilà toujours le premier payé.

FIGARO, à part, s’éloigne en se frottant la joue.

Tout n’est pas gain non plus en écoutant.

SUZANNE riant tout haut, de l’autre côté.

Ha, ha, ha, ha !

LE COMTE, à la Comtesse qu’il prend pour Suzanne.

Entend-on quelque chose à ce Page ! il reçoit le plus rude soufflet, et
s’enfuit en éclatant de rire.

FIGARO, à part.

S’il s’affligeait de celui-ci !…

LE COMTE.

Comment ! je ne pourrai faire un pas…. (à la Comtesse) mais laissons
cette bizarrerie ; elle empoisonnerait le plaisir que j’ai de te trouver
dans cette salle.

LA COMTESSE, imitant le parler de Suzanne.

L’espériez-vous ?

LE COMTE.

Après ton ingénieux billet…. (Il lui prend la main.) Tu trembles ?

LA COMTESSE.

J’ai eu peur.

LE COMTE.

Ce n’est pas pour te priver du baiser, que je l’ai pris.

(Il la baise au front.)

LA COMTESSE.

Des libertés !

FIGARO, à part.

Coquine !

SUZANNE, à