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FIGARO, à part.

Les amours de monsieur Bazile.

LE COMTE.

…et voyons ce que nous ferons de la jeune.

FIGARO, à part.

Ah ! ma femme, s’il vous plaît.

LE COMTE se retourne.

Hein ? quoi ? qu’est-ce que c’est ?

FIGARO s’avance.

Moi, qui me rends à vos ordres.

LE COMTE.

Et pourquoi ces mots ?

FIGARO.

Je n’ai rien dit.

LE COMTE répète.

Ma femme, s’il vous plaît ?

FIGARO.

C’est…. la fin d’une réponse que je fesais : allez le dire à ma femme,
s’il vous plaît.

LE COMTE se promène.

Sa femme !…. Je voudrais bien savoir quelle affaire peut arrêter
Monsieur, quand je le fais appeler ?

FIGARO feignant d’assurer son habillement.

Je m’étais sali sur ces couches en tombant ; je me changeais.

LE COMTE.

Faut-il une heure ?

FIGARO.

Il faut le temps.

LE COMTE.

Les domestiques ici…. sont plus longs à s’habiller que les maîtres !

FIGARO.

C’est qu’ils n’ont point de valets pour les y aider.