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ques fleurs sur le chemin de la vie.
Je m’arrête avec plaisir sur l’heureuse enfance de Clémentine ! Jours fortunés du jeune âge, dont on ne connaît le prix que lorsqu’ils sont loin de nous, votre touchant souvenir fait quelquefois diversion aux maux qui nous assiègent ; c’est un baume qui rafraîchit notre sang quand il est aigri par le malheur !
Un murmure sourd annonçait depuis long-temps cette affreuse révolution qui précipita la France dans un abîme de maux. Bientôt elle éclata dans toute sa violence ; le trône fut renversé ; les autels ébranlés ; les vierges du Seigneur, chassées de l’asile qu’elles s’étaient choisi, furent jetées au milieu d’un monde où elles étaient étrangères ;