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l’éducation ; ses maîtres ne pouvaient lui donner que des connaissances très bornées, comme leurs lumières ; aussi les embarrassait elle souvent par les questions que lui suggérait l’avide désir de savoir. Combien elle se trouva heureuse, lorsque son vieil ami se chargea de résoudre toutes les difficultés, d’éclaircir ce qu’il y avait d’obscur dans les leçons qu’elle recevait, et de lui en donner de nouvelles et de plus étendues ! Tous les principes de la langue française lui furent bientôt familiers, et l’exactitude de son orthographe étonnait tout le monde. Au bout de six mois d’étude, elle servit de secrétaire à sa mère, qu’une santé très délicate rendait incapable d’application, et qui avait beaucoup d’affaires relatives à la tutelle de sa fille. Clémentine, à neuf ans,