Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/57

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cer cette nouvelle qui devait servir à la consoler. Mademoiselle Beauval apprit, avec un vif attendrissement, cette nouvelle preuve delà tendresse de ses parens. Le gouverneur mit le comble à sa joie, en ajoutant que l’air de la campagne, et l’aisance doht elle jouissait, avaient fortifié la santé de sa mère, et que, malgré les chagrins dont elle était accablée, ses forces revenaient sensiblement ; que le retour du printemps avait aussi produit un bon effet sur son père ; qu’il commençait à marcher, et que sa femme le conduisait tous les jours sur une petite éminence, d’où ils pouvaient contempler le château.

De douces larmes baignaient les joues de Constance, à ce touchant récit ; elle ne savait comment exprimer sa reconnaissance au bon gou-