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sager de Constance se présente et remet son paquet à M. Beauval : on s’empresse de le questionner ; il répond qu’il n’est instruit de rien, mais que sans doute les lettres qu’il apporte contiennent tous les éclaircissemens qu’on peut désirer. Il disparaît ; M. Beauval remet d’une main tremblante le paquet à Firmin ; celui-ci rompt le cachet, et la table est couverte de pièces d’or. Les lettres ! les lettres ! disent en même temps le mari et la femme. Le jeune homme ouvre celle qui est adressée à M. Beauval, et lit ce qui suit d’une voix entrecoupée :

LETTRE DE CONSTANCE À SES PARENS.

« Pardonnez, chers auteurs de mes jours, pardonnez à votre fille d’avoir disposé de son sort sans votre