mais bientôt on l’abandonna à elle-même : les personnes qui la composaient ne trouvèrent de ressources que dans leur affection mutuelle et la tendre union qui régnait entre eux. M. Beauval eut de l’occupation chez un notaire voisin ; sa fille, l’aimable Constance, à laquelle il avait donné une excellente éducation, copiait de la musique ; madame Beauval travaillait de même, autant que ses forces le lui permettaient ; mais sa santé, toujours délicate, avait été totalement dérangée par ses derniers malheurs : elle était faible et languissante ; son état donnait à son mari et à sa fille les plus vives inquiétudes.
Un an se passa de la sorte ; les soins affectueux de Constance adoucissaient pour ses parens les peines et les privations qu’entraîne la pau-