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vail, je te donnerai six francs par mois ; c’est la moitié de mes menus plaisirs, et je n’en peux pas faire un meilleur usage. La proposition fut acceptée avec reconnaissance, et l’on décida de commencer dès le lendemain. Octavie passa le reste du temps, jusqu’à l’arrivée de son père, avec Jules et Hermine. Elle donna au premier une leçon d’écriture, et lui fit lire deux pages ; Hermine, occupée d’un livre d’estampes, ne dérangea point son frère, et s’amusa sans faire le moindre bruit.

Ces détails pourront paraitre minutieux à mes jeunes lectrices, mais mon but est de leur prouver que rien n’est impossible avec du courage et une volonté ferme ; qu’aucun obstacle ne les arrête lorsqu’elles voudront opérer le bien :