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tous les soins que la propreté exige. Mais lorsqu’elle voulut leur donner du linge blanc, elle ne trouva dans l’armoire qui renfermait leurs vêtemens, que des chemises déchirées, des bas percés, etc. Les habits de Jules étaient tachés de graisse, et les petites robes d’Hermine étaient en pièces. Il était difficile de remédier à ce désordre. Madame Millet, chargée de tous ces détails, était la favorite de madame de Saint-Alme, à qui elle donnait tous les soins qu’exigeait sa position ; il n’y avait pas moyen de se plaindre de sa négligence ; et, pour se mettre à sa place, il fallait l’obtenir d’elle-même. Voici comment s’y prit Octavie ; elle l’alla trouver, et voici l’entretien qu’elles eurent ensemble :