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voyait avec peine l’éducation de sa fille absolument manquée. Elle prenait ses leçons dans la chambre de sa grand’mère ; mais elle n’y donnait aucune attention, et ne désirait que d’en voir la fin, pour se livrer aux amusemens les plus frivoles. Lorsque madame de Saint-Alme l’engageait à étudier, un mal de tête de commande venait à son secours ; elle avait besoin de prendre l’air, et sa crédule grand’mère l’envoyait au jardin, et n’exigeait plus d’elle aucune application. Son frère Jules, enfant de six ans, et sa petite sœur Hermine, qui n’en avait que trois, étaient négligés et abandonnés aux soins des domestiques. Octavie avait bien d’autre chose à faire que de s’en occuper. L’été, les parties de volant avec de petites compagnes, les courses dans de pe-