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cesser la lutte, mais Vanelet, fou de rage et fort comme un taureau, frappait toujours jusqu’à ce que son adversaire, les yeux pochés et la figure ensanglantée perdît connaissance et ne pût se relever. Alors Vanelet le saisit et le balançant au bout de ses bras, le lança sur la neige durcie et glacée qui recouvrait le sol. Le pauvre diable était sans connaissance et le sang lui sortait par le nez et par les oreilles. Vanelet allait de nouveau se précipiter sur sa victime lorsque nous nous jetâmes sur lui et c’est avec la plus grande peine que nous réussîmes à empêcher un meurtre. Jamais je n’avais vu un homme aussi fort, dans une fureur aussi terrible. Il se calma cependant après quelques instants et s’enfuit comme un fou à travers la forêt. Mon compagnon se rendit au chantier pour obtenir un traîneau afin de transporter le corps inanimé de notre camarade. Bien que nous fussions au mois de février et en pleine forêt, très éloignés de toute habitation, Louis Vanelet disparut du chantier. Je l’ai revu hier pour