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rection du surintendant, et riches et pauvres sont traités avec l’égalité la plus démocratique, sur les bancs des écoles publiques. Rien n’est donc épargné pour donner à la jeunesse ouvrière les avantages d’une éducation libérale, et c’est là un bienfait qui se fait nécessairement sentir parmi les Canadiens émigrés. Des écoles particulières sous la direction du clergé, ont aussi été établies dans différents quartiers de la ville, et les personnes qui désirent y envoyer leurs enfants peuvent le faire moyennant une légère contribution mensuelle. On a aussi établi, depuis quelques années, des écoles du soir à l’usage des personnes adultes qui désirent consacrer les longues soirées d’hiver à l’étude des rudiments de la langue et de la grammaire anglaise. Ces écoles sont particulièrement utiles aux émigrés qui désirent apprendre l’anglais. On peut voir par ce court résumé, que les avantages de toutes sortes, ne manquent pas à Fall River, à ceux qui désirent s’instruire tout en vaquant à leurs occupations quotidiennes. Certes, sans aller jusqu’à dire que la position des Canadiens aux États-Unis soit ce qu’elle devrait être, sous tous les rapports, on est forcé d’avouer que si les émigrés ne prospèrent pas selon leurs espérances, il serait souverainement injuste d’en accuser le peuple américain ou les lois qui le ré-