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grâce à ces mesures prévoyantes, dans un logement confortable, avec l’assurance d’un travail permanent pour tous les membres de la famille.

On dormit, ce soir-là, sous le toit de l’étranger et les fatigues du voyage eurent raison de la tristesse et de l’ennui qu’éprouve toujours l’émigré lorsque, pour la première fois, il réalise ce sentiment inexprimable de navrante mélancolie que l’on appelle le mal du pays.