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table des matières

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ingénieurs, des avocats, des magistrats, des commerçants et des commis, des employés divers, des dames et des jeunes filles, des étudiants, des officiers, des membres du clergé, etc., appartenant aux nations, aux langues, aux cultes et aux opinions les plus variés. C’est que, de par son but, la société se trouve plus qu’aucune autre largement ouverte à tous. La neutralité la plus absolue y règne et doit y régner pour toutes les questions religieuses, politiques ou sociales qui se partagent le monde. En y entrant personne n’a rien à sacrifier de ses opinions, puisqu’elles ne doivent jamais y être mises en cause. Comme collectivité les Espérantistes n’ont et n’auront jamais d’autre lien commun que leur but : la propagation de l’Esperanto et, par lui, l’implantation dans le monde de ce grand progrès : une langue internationale auxiliaire à la portée de tous ceux qui ont ou veulent avoir des relations internationales. Ce but éminemment humanitaire suffit aux Espérantistes pour vivre en bonne harmonie et concorde ; il leur offre un terrain d’entente parfaite au-dessus des divergences de leurs opinions individuelles. L’expérience l’a surabondamment prouvé.

Les membres de la société sont répartis en trois classes : approbateurs, adeptes, propagateurs. (Voir l’article 4 des statuts.) Grâce à cette organisation personne n’est exclu de l’œuvre commune et, dans l’organe de la société, chacun figure sous la rubrique à laquelle son rôle lui donne droit. On voit ainsi exactement à quel titre tel ou tel membre en fait partie. Il •est d’ailleurs facile de passer du rang d’approbateur à celui d’adepte ou de propagateur, en remplissant les conditions stipulées à l’article 4. L’organisation de la société permet donc à chacun d’y entrer aussitôt qu’il

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