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Une heure chez M. Barrès.

pas M. Coquelin, de la Comédie-Française ? et Napoléon n’admettait-il pas Talma parmi ses familiers ? Mais, passons.

J’inspectai rapidement l’endroit où je me trouvais. C’était une pièce de cinq mètres de long, sur quatre de large. Pas de tapis sur le parquet ciré. Les murs étaient recouvert d’une étoffe bleu-de-soldat. Pas de tableaux, ni de gravures. Sur la chemisée, entre deux candélabres de bronze, une photographie du général Boulanger, en petite tenue, avec une dédicace datée de Jersey. Les meubles, riches et de bon goût. D’abord, une large table de noyer à pieds tournés, couverte de livres, de journaux et de papiers, avec tout ce qu’il faut pour écrire. Une autre table, en palissandre incrusté d’ivoire. Un cabinet de même style. Pas de bibliothèque, ce qui me surprit. Deux fauteuils.